L'Europe des Nations et des Libertés !

Le projet du Rassemblement national pour les élections européennes

figaro, le 15 avril 2019
(Source)

Dans son projet européen, que Le Figaro s’est procuré, le Rassemblement national se fait le chantre du « localisme », plaide pour une suppression de la Commission européenne et n’entend plus abandonner l’euro.

Ce lundi, le Rassemblement national présentera à Strasbourg, non loin du Parlement européen, deux documents constituant la clé de voûte de sa campagne des européennes. Un « manifeste » d’une centaine de pages, détaillant le nouveau concept phare du RN, le « localisme », et dont découle une large part de son programme. Comme, dans un second temps, son projet pour les élections de mai comprenant une vingtaine de propositions plus concrètes que le Figaro s’est procuré.

Au gré des pages de ce nouvel opus programmatique, ni la sortie de l’Union européenne, ni l’abandon de l’euro ne sont abordés. Deux points pourtant cardinaux de sa précédente campagne européenne, en 2014. Si l’idée d’un « Frexit » (une sortie de la France de l’Union européenne, NDLR) a été abandonnée au lendemain de la dernière présidentielle, l’abandon de l’euro n’avait, quant à lui, pas tout à fait disparu du programme du parti mais n’était plus présenté « comme une priorité ». Non sans entretenir une certaine ambiguïté... Comme nous l’annoncions en janvier dernier, à la fin de la monnaie unique - jugée trop anxiogène - est désormais préférée une réforme de la politique de la Banque centrale européenne (BCE). Dans son nouveau projet, le parti de Marine Le Pen plaide pour « aligner la création monétaire sur l’économie réelle » comme pour « intégrer la lutte contre le chômage dans le mandat de la BCE », sur le modèle de la Réserve fédérale des États-Unis. Des propositions qui induisent, pour être applicables, de revenir sur l’indépendance de la BCE. L’institution de Francfort n’accepte aujourd’hui aucune influence ou instruction venant de quelqu’État membre ou instance européenne que ce soit.

Mais là ne s’arrête pas le bouleversement institutionnel qu’appelle de ses vœux le Rassemblement national. Afin de substituer à l’Union européenne une « Europe des Nations » basée sur la coopération entre États via des accords multilatéraux, le parti de Marine Le Pen défend une large révision des traités européens. Outre la suppression de la Commission européenne, et la transmission de son pouvoir d’initiative législative au seul Conseil européen, le RN entend refondre totalement les missions du Parlement européen, qui ne serait plus composé que de « parlementaires nationaux délégués par les États membres ». Ce qui, précise le parti, « ne devrait cependant pas signifier la fin des élections européennes » comme on les connait depuis 1979. Des propositions qui souffrent toutefois d’importantes difficultés de mise en œuvre. Quand bien même le RN et ses alliés européens seraient, le 26 mai prochain, à la tête d’une majorité au Parlement de Strasbourg, de telles révisions des traités nécessitent de réunir l’unanimité du Conseil européen, regroupant les différents chefs d’État ou de gouvernement des 27 États membres.

Quasiment jamais abordées par le parti à la flamme en 2014, les questions environnementales et écologiques occupent désormais une place prépondérante dans son programme. Sous le prisme du « localisme », la formation nationaliste entend désormais détaxer les circuits courts, surtaxer les « importations mondialisées anti-écologiques », comme encourager les comportements vertueux en instaurant une « responsabilité nationale de l’entreprise (RNE), qui serait intégrée dans les critères d’attribution des marchés publics. Nombre des propositions restantes du Rassemblement national figuraient déjà dans ses précédents programmes électoraux. Du rétablissement des frontières nationales à la refonte du droit d’asile, en passant par l’arrêt de l’immigration légale, la priorité nationale, l’abrogation de la directive sur les travailleurs détachés, ou son opposition aux traités de libre-échange comme à l’élargissement de l’Union européenne.


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L’intelligence organisationnelle

Pour l’instant dans tous les domaines, autant à cause des idéologies ultralibérale, fédéraliste ou communiste, la perspicacité et l’intelligence organisationnelle sont quasi-inexistantes en France. Pourtant, ce manque d'intelligence organisationnelle est l'une des causes principales des revers Français au cours de son histoire. Pourtant, l’alternative au fédéralisme qui permet de gagner en efficacité se trouve connue des sciences.

Une organisation maillée dynamique, qui contrairement à une intégration statique, s'adapte constamment aux nouvelles conditions. Elle ajuste automatiquement ses trajectoires pour unir de nouvelles Nations qui se joignent à l’alliance et dispose de la flexibilité nécessaire pour se réorienter lorsqu'un État quitte ou rejoint ladite alliance.
De nos jours, lorsque survient une opportunité, une crise ou une innovation, une Nation doit être en mesure de réagir très vite. Sa capacité de réaction et l’efficacité de son action sont, dès lors, liées à son degré de flexibilité et à sa capacité d’adaptation.

Plus important encore, lorsque plusieurs États maillés sont interconnectés, l’organisation peut contourner les interférences, les blocages et les congestions beaucoup plus facilement. Une telle organisation accélère l’obtention de résultats.
En effet, une capacité organisationnelle optimale se matérialise par la possibilité à s'adapter en permanence et en toute circonstance aux aléas, aux à-coups ainsi qu’à l’émergence des besoins actualisés (des citoyens et des États).

Le fédéralisme maximise les faiblesses et minimise les forces. De fait, nivelle par le bas, socialise les pertes, égoïse les profits. De fait, méprise la démocratie autant que les peuples, … On comprend dès lors que certains pays d’Europe ne veulent pas de davantage d’intégration. Elle risquerait de les contaminer gravement et d’altérer leur santé.

L'intelligence organisationnelle permet aux citoyens d’accepter les évolutions amélioratives, là où a l’exact opposé, le fédéralisme est rejeté en masse par les peuples. L’appropriation du projet européen pose aujourd’hui un véritable problème et les coups de mentons fédéralistes n’y changeront jamais rien. L’adhésion est de 1^ère importance pour être autant utile aux citoyens d’aujourd’hui que célébrée par la grande histoire de demain.

De fait, le fédéralisme européen est un cancer démocratique.

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La flexibilité européenne, c’est l’avenir !

Tous les européens ont besoin d’une organisation qui reste flexible. Condition « sine qua non » (« condition nécessaire ») s'adapter à la nouveauté et aux conséquences non anticipées.
L’Europe des Nations et des Libertés est, de loin, la plus apte à relever les défis de sécurité et de performance socio-économique, de durabilité et d'écologie, d'unité et d'épanouissement personnel.

Dans un monde où tout va très vite et où notre mode de vie est souvent négligé, il nous arrive de manquer de temps. Ce qui importe donc, c’est la manière dont l’on va gérer le temps qui nous est imparti.
Une mauvaise gestion du temps, c’est une mauvaise gestion de ses priorités.

Le fédéralisme européen favorise les accords dits « faibles ».
Favoriser les accords forts, c’est reconnaitre qu’il est plus facile de se mettre d'accord à 2 qu’à 25 ou 190 !
Simplement parce que moins complexe, un accord bilatéral est de bien meilleure qualité, qu'un accord multilatéral.

Notre projet pour l’Europe est radicalement différent vous l’aurez compris (parce qu’indépendamment de tous facteurs extérieurs, lui respectera le bien-fondé de la démocratie et de la liberté).
Le vieux modèle fédéraliste qui a conduit à l’impuissance ; tellement inertiel, à contretemps et à rebours des nécessités.
Le fédéralisme, c'est de plus en plus d’inertie. Au final, un niveau d’inertie tel qu’il équivaudra la politique de l'horloge arrêtée. De celle qui donne quand même deux fois l'heure juste par jour … Et qui se trompe 86 398 fois toutes les 24 heures !
Il est ridicule de vouloir peser pour peser, au moins autant que de, peser à contre-temps !

À l’extérieur de l’Europe, le monde change. À l’intérieur de l’Europe, le monde change. Dans tous les cas, le monde change vite, l’Europe doit s’adapter vite.
Les besoins internes des européens changent, l’Europe doit aussi s’adapter.
Aujourd’hui, les changements sont tellement rapides qu'ils deviennent mortels. Il est donc incontestable qu’il faille être vif, énergique et dynamique.
Cette course au gigantisme, c'est une fuite en avant. Celle de la dégringolade au fond d’un gouffre abrupt !

Une lourde partie de nos incertitudes vient d’un monde en transformation perpétuelle, rapide et réflexe. De crise en crise, cette tendance à l’instantanéité nous entraine vers un chaos foudroyant. Nous pouvons résister, nous pouvons neutraliser ces ruptures d'équilibres. Mais pour cela, nous devons mettre en place une organisation souple, réactive et synchronisée avec les différentes attentes et besoins des peuples européens. Nous devons ajuster nos compétences et nos capacités de manière appropriée et avantageuse. S’il nous faut d’abords accepter les évidences, il faut aussi en accepter les conséquences et les solutions.
Seule la souplesse permet de réaliser des projets de plus grande amplitude et donc d'améliorer la force.

Il n'existe aucun domaine sur lequel nous nous interdisons de nous poser des questions.
Nous n'allons pas revoir nos fondamentaux, ils sont solides.
Nous n'allons pas baisser nos ambitions, elles sont stimulantes.
Mais nous allons voir comment nous pouvons être plus performant !

L’Europe des Nations s'inscrit dans une volonté d'autonomie et de coopération, de synergie et d'échange.
Une ambition est notre obsession, celle d’interconnecter la France avec le Futur !

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L’Europe, berceau de la démocratie …

L’Europe doit être au service des peuples et des nations millénaires qui la composent.
Son rôle doit être efficace. Il se doit seulement de nous permettre de réaliser avec nos voisins ce que nous ne pouvons pas réaliser seul.
Dans un esprit sain, il n’y a aucune confusion ... la France est un pays, l’Europe est un outil !

Ne faut-il pas avoir vraiment la haine de soi, la haine de son identité, la haine de son histoire pour refuser de bâtir à partir de l’existant, pour vouloir détruire son passé ?
L’Europe des Nations libres utilise l’existant et l’expérience pour bâtir, là où les fédéralistes cherchent la destruction et les décombres
L’Europe des Nations se structure facilement à partir de règles simples. Elle est réellement démocratique parce qu’elle est simple à comprendre. C’est aussi pour cette raison que cette organisation est la plus efficace.

Outre sa rapidité de mise en œuvre et sa rapidité de complétude, l’Europe des Nations est un modèle qui se bâtit à partir de l’existant et qui sait tirer le meilleur de l’expérience accumulée à travers une multitude de générations.
Construire l’Europe des Nations, c’est avoir une âme de bâtisseur parce qu’elle s’inscrit dans la continuité de constructions millénaires.
Au contraire, le fédéralisme européen déserte la liberté, échappe à la démocratie et sombre dans la destruction des âmes et des Nations.

Personne ne peut contester le fait qu’il est bien moins couteux et plus efficace de bâtir à partir de l’existant que de reconstruire sur des décombres, de bâtir à partir de l’existant qu’à partir de rien en subissant tous les tâtonnements de l’inexpérience … Il n’y a que l’opulence outrancière et ridicule pour penser que « faire et défaire, c'est avancer » !

Le fédéralisme, tombeau de la démocratie !

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L’Europe des Nations : Retour vers le futur !

Fédéralisme et fusion haute température, ou bien alliances et coopérations ; empire ploutocratique, ou bien démocraties et nations ? Être avaler, dévorer ou coopérer ? Se fédéraliser, s’uniformiser ou s’allier ?
Être des collabos soumis, voilà le projet fédéraliste … être libre, voilà le projet de l’Europe des Nations !
La fédéralisation, c’est l’inadaptation progressive de nos forces à notre l'environnement. C’est une dérive très grave …

Au-delà des palabres des insensibles, de fait, les résultats du fédéralisme européen sont à la fois lamentables et misérables. Au contraire, l’Europe des Nations est programmée pour atteindre de meilleurs résultats.
La ligne de fissure est structurelle car pour être performante, l'Europe doit respecter ses forces propres, ses démocraties, ses unités spécifiques et ses expériences accumulées. Qui peut contester cela ?

L’Europe des Nations libres permet de multiplier les dynamiques et de démultiplier les dynamismes.
Ce type d’organisation multi-cyclique nous permettra de lisser et d’amortir l’ensemble de nos activités économiques et sociales. Optimisation maximale de la prévisibilité des enjeux, des investissements et des retours sur investissement, voilà ce qu’elle permet ! De ce fait, elle nous donnera le pouvoir de renforcer notre capacité d’entreprendre, d’accroître nos potentiels industriels et nous assurera le meilleur développement de nos offres de produits et services à l’international.
Ses perspectives garantissent, à la fois, l’adhésion populaire et l’implication qui seules permettent d’atteindre la réussite. Plus encore, cette multi-dynamique efface, de fait, le quasi-monocyclisme inertiel et stressant du fédéralisme.
Il faut arrêter de se mentir à soi-même, le fédéralisme européen n'est pas viable ; C’est l’utopie des maboules !
L’Europe se trouve aujourd’hui dans une situation plus qu’inquiétante à cause de l’acharnement idéologique des fédéralistes.

Le fédéralisme est un nivellement par le bas, un affaissement bestial. Un système où l'on dégrade le « mieux » pour l'abaisser au niveau du « moins ». Lorsque qu’ils ne peuvent plus torturer le réel, les promesses fédéralistes deviennent « abracadadesque » pour masquer leurs incohérences majeures. (Il faut toujours avoir à l’esprit que ces incohérences, sont de de la souffrance !)

Imparable, l’Europe des nations est une élévation, un relèvement, une accélération. Un type d'organisation où chaque pays peut devenir à la fois chef de file ou pilier, pas seulement pour ouvrir le chemin aux autres mais aussi pour être maître de son destin.

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Flexibilité & intelligence organisationnelle !

Le modèle d’intégration et d’uniformisation fédérale est empesé, inflexible, intraitable, intransigeant, rigide et surtout étroit d’esprit, ... froid et inhumain, et même, à terme, sauvage et d’une brutalité effrayante.

Loin de là, avec l’Europe des Nations, la taille des informations reste à taille humaine, ce qui facilitera et fluidifiera progressivement les échanges d’information. La qualité des échanges est bien plus importante que le volume d’information échangées. Avec le fédéralisme, la centralisation des informations augmentera le volume avant traitement qu’il ralentira et rendra inefficace. L’inflation exponentielle du volume d’informations oblige au découpage pour faciliter la structuration démocratique. Avec le déploiement d’un système multi-nations chaque module de connaissances possédera son espace propre, son identité propre, …

De plus, nous voulons une Europe qui, par sa variété et sa richesse soit susceptible de s'adapter facilement toutes les situations, aux intérêts divers de ses membres adhérents. Pour cela, il est indispensable d’organiser un maillage adaptatif et efficient, modulable, modulaire et à mémoire de forme.
Cela revient à passer d’un système monomoteur, toussotant et patinant entre ses ratés, entre point mort et absence de motricité du couple franco-allemand - qui ne fonctionne par ailleurs que pendant de très rares périodes de pseudo-symbiose - à une organisation protéiforme, multimoteurs et multi-synergiques, qui avance perpétuellement en fonction des coopérations. Ce système mono-moteur n’a non-seulement eu qu’une utilité limitée mais est devenu très (trop) rapidement obsolète. Pour inspirer notre avenir et celui des générations suivantes, nous avons le devoir de le remplacer par une organisation à la fois véritablement motrice et effectivement porteuse, dans une configuration fluide et malléable qui se régénère automatiquement. Une organisation souple et réactive qui s'adapte parfaitement à l’accélération contemporaine des incertitudes et des changements.
Une entité capable de se ressourcer et de se régénérer indéfiniment, voilà ce qu’est l’Europe des Nations et des Libertés. Solide, résistante et durable, elle s'adaptera parfaitement à toutes les fluctuations situationnelles temporelles et intemporelles.

Puisque quand elle n’agit pas, elle réfléchit individuellement à son avenir et recherche instinctivement des synergies, l’Europe des Nations est en anticipations constantes par obligation conceptuelle et structurelle. Cette anticipation rationnelle, c’est l'art de prendre des décisions intelligentes.

L’Europe des Nations a certaines caractéristiques fondamentales et exclusives :
•Un ou plusieurs centres de gravité peuvent être menacé sans bloquer son fonctionnement,
•La communication entre États se fait rapidement et sans la lenteur d’une centralisation intermédiaire (prévisible à terme à cause du fédéralisme),
•Les délibérations, les prises de résolutions, les conventions de coopérations seront simplifiées, basiques et incomplexes.

Pour que l’idée de « cohésion européenne » survive, les Nations doivent se renforcer !

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